Un Kilo Byte ou Kilo Octet
représente 1024 bytes. Un byte peut etre représenté
comme la taille d'un caractère.
Bonjour, par exemple, est long
de 7 bytes. Donc un KiloByte pourrait contenir 1024 lettres.
Plus le nombre de Kilo Bytes par Seconde est grand, plus la quantité
d'informations transmises dans un temps donné
est grande.
Un dernier exemple : admettons que l'on doive transferer 1MegaByte (soit 1024 KiloBytes) et que le modem ait une vitesse de transmission moyenne de 3 KiloBytes par seconde, il lui faudra environ 5min 41sec pour que l'information soit transmise..
L'abréviation la plus
fréquente est KBps (Kilo Bytes Per Second), a ne pas confondre
avec Kbps (Kilo Bit Per Second).
kbit/s C'est aussi une mesure de vitesse, la seule difference et la grandeur mesuré.
Kbit ou
Kilo Bit : représente 1024 bits. Un bit est l'unité la plus
petite en informatique, sa valeur ne peut être que de
1 ou 0. Il faut 8 bits pour composer un Byte.
Il suffit donc de se rappeler qu'un Kbit est huit fois plus petit qu'un KiloByte.
Reprenons la vitesse de l'exemple d'avant, soit 3 KBps, ceci, en Kbit/s donne 24Kbps.
L'abréviation la plus frequente
est Kbps (Kilo Bit Per Second), a ne pas confondre avec KBps (Kilo Bytes
Per Second).
Mbits/s
C'est encore une mesure de vitesse
de transmission. La seule difference avec un Kbit/s est la quantite de
bit
mesurée. Un Mbit contient 1024 Kbit. Sachant qu'un Kbit contient
1024 bit, cella donne: 1024x1024 bit.
(pour ceux qui sont dépourvus de calculatrice : 1048576 bit)
provider
Anglicisme pour fournisseur d'accèes, soit simplement
la personne, ou la société qui fournie un service d'accès
a
Internet. Ceci le plus souvent au moyen de modems, qui sont relier a un
serveur connecter a internet (Gateway),
et de l'autre a la ligne de telephone, sur laquelle les abonnés
peuvent se connecter, toujours a l'aide d'un modem,
pour se relier a Internet.
Un terme plus courant dans les millieux anglophone est celui de ISP soit
Internet Service Provider.
analogiques
Ce terme décrit toutes transmissions de données
par variation de l'amplitude et de la frequence du signal. Un ligne
téléphonique courante est analogique, ainsi que la television,
la radio, etc...
Pour prendre un exemple, imaginons que deux personnes veuillent communiquer,
et qu'elles n'aient qu'une corde à disposition.
Si elles font osciller la corde pour qu'elle fasse des "vagues" et des
"creux", il ne leur reste plus qu'a mettre un code au point pour définir
ce que la fréquence des "vagues" et des "creux" va vouloir dire.
numériques
Décrit toutes transmisson de
donnés par impulsions, soit, en informatique, de 0 ou de 1. Toutes
les communications à
l'intérieur d'un ordinateur sont numériques, ainsi, que les
lignes ISDN.
Pour faire une comparaison avec le mode analogique, on pourrait dire que
les signaux "morse" sont numériques. Le morse utilise un système
binaire (soit un signal court, soit un signal long). Le temps qui sépare
chaque signal, peut être comparé à la fréquence
d'horloge
utilisée en analogique.
modem numérique
En lui même le terme Modem Numerique est un
non-sens. En effet, le terme modem est un acronyme pour
MODulation et DEModulation. Il désigne le principe qui convertit
un signal digital (numérique) en signal analogique,
et l'inverse. Un Modem Numerique, lui, ne module, ni de demodule pas, car
il depend d'un ligne telephone ISDN
(RNIS) qui elle, est numerique. Un Modem Numerique n'est en faite qu'une
carte d'interface qui "parle" le meme language
que le ligne ISDN.
ADSL,
la suite...
Source : http://www.webfaster.net/
D'après l'article de Renaud Chavanne de SVM
"Les technologies qui permettent
cette prouesse sont appelées "xDSL" et sont toutes
dérivées de la technologie DSL utilisée dans le cadre
de liaisons numériques RNIS ( le type
de codage utilisé pour les transmissions xDSL est le même
que pour le RNIS).
Le terme xDSL se décline en quatre sous-groupes : HDSL , SDSL ,
ADSL et VDSL . A
chacun de ces sous-groupes correspondent une utilisation et des caractéristiques
particulières . en fait , le choix d'une technologie est soumise
à plusieurs paramètres : les
services proposés , la distance , séparant le central de
l'abonné , le débit voulu et le
caractère symétrique ou non de la liaison.
A l heure actuelle , l'ADSL, en jonglant au mieux avec ces paramètres
, apparait comme la
technologie la plus au point. Comme le prouvent les expérimentations
en cours, les
systemes ADSL, permettent déjà de transmettre des informations
à 8 Mbits/s sur 3 Km. La
liaison se trouvant entre les deux modems ADSL, respectivement installés
chez l'abonné et
dans le central, est divisé en trois canaux de transmission. Le
haut de la bande (1MHz) est
réservé au canal descendant (central/abonné) à
debit élevé (8 Mbits/s).
En milieu de bande ( entre 300 et 700 kHz), on trouve un canal bidirectionnel
à débit moyen
utilisé pour émettre les données . Le troisième
canal est réservé soit à la téléphonie
analogique classique (entre 0 et 4 kHz) soit au RNIS ( entre 0 et 80 kHz).
Cette asymétrie, qui réserve pour le flux central/abonné
une bande passante supérieure au
flux abonné/central, est tout à fait adaptée à
la consultation de documents multimédia de
type vidéo ou son en direct. De quoi attirer l'attention de tous
les fournisseurs de
contenus prêts à transformer l'internet en canal télévisé.
Pourtant les modems ADSL capables de ces prouesses (actuellement produits
par
Alcatel-Bell , Orckit , Amati , Ericsson , Motorola...) tardent à
apparaître dans les rayons
des magasins. Le responsable : le prix des équipements .
Les deux modems ADSL nécessaires par liaison (un à chaque
extrémité) reviennent
environ à 2500 Dollars , soit 12500 FF. Une facture qui handicape
le dévoilement de masse.
Même certains analystes prévoient une chute de prix a 500
Dollars d'ici quelques mois.
Deuxieme handicap, les performances des systèmes dépendant
du profil et de l état de la
ligne de cuivre. Celle-ci n'étant pas constituée d'un seul
câble continu, mais de plusieurs
tronçons reliés entre eux, c est au moment du passage à
ce point de jonction que le signal
transmis peut se dégrader et réduire la vitesse de transmission.
en prime. En prime, deux
lignes téléphoniques installées trop proches l'une
de l'autre ont tendance à se parasiter.
Avant de déployer les modems ADSL, les les opérateurs doivent
donc tester la qualité de
leur réseau afin d'evaluer les caractéristiques exactes des
lignes d'abonnés et,
éventuellement, de corriger les erreurs rencontrées. reste
que tous ces problemes sont en
passe d'être resolus.
La quasi-totalité des opérateurs a en effet lancé
des expérimentations afin de tester la
viabilité économique des services et de résoudre les
problèmes techniques qui subsistent.
Les premiers services ADSL pourraient être commercialisés
dans quelques mois.
En europe, British Telecom a récemment rendu public les resultats
d'une expérimentation
de grande envergure : 2 000 foyers équipés de modems ADSL
ont testé entre l automne
1995 et l été 1996 une palette de services : vidéo
à la demande (télévision, musique, films) ,
home-shopping, jeux vidéos, servies bancaires (...). Et vu le succès
de l opération, ces
services pourraient se généraliser auprès de plusieurs
dizaines de milliers de Britaniques.
Reste que, d'un point de vue commercial, l arrivée de l' ADSL pourrait
contrarier le
développement de Numeris, l'offre RNIS de France Télécom.
Une bonne raison d attendre
un peu plus longtemps...
Le futur de l'ADSL !
Il y a fort à parier que, dans un premier temps, l'ouverture au
marché grand public
engendrera une forte baisse de prix.
Reste que le developpement d'Internet ne se fera pas uniquement à
la force des modems
des usagers. Preuve en sont les différentes expérimentations
ADSL menées par France
Télécom dans plusieurs villes de France (Dans 3 communes
de la région Parisienne,
bientôt à Rennes et egalement en Bretagne).
Equipés d'un matériel leur donnant théoriquement un
accès Internet à 2Mbits/s, les
abonnés "beta testeurs" sont en fait reliés au Web par une
ligne spécialisée à 512 Kbits/s
(il faut savoir que les modems sont egalement bridés). Ils sont
donc loin du compte
surtout si ils se connectent tous en même temps !
Or pour avoir suffisamment de Backbones (les artères principales
du réseau) responsables
de cette perte de vitesse, il faudrait compter, pour une ligne de 1Mbits/s
vers les
Etats-Unis, plus de 100 000 Francs par mois !
Espérons donc que demain, chacun aura chez soi la possibilité
de se connecter au moins à
cette vitesse, et ne pas payer une technologie qui permet des débits
de 2Mbits/s, pour
aller "seulement" à 512Kbits/s, et encore, partagé avec d'autres
usagers... "
D'après l'article de Renaud Chavanne de SVM
"Il suffit d'installer à
côté de l'émetteur un IRS (Internet Radio Server),
micro-ordinateur
racordé au réseau LAN du provider Internet qui transformera
le signal au standard
MPEG2/DVB, pour émission via l'antenne Hypercâble, explique
Jean-Claude Ducasse
PDG de MDS. L'internaute devra s'équiper, en sus de son antenne,
d'une carte PC qui
intègre un récepteur satellite (permettant de recevoir les
données à 2, 4, 8 ou 15 Mbits/s),
d'un navigateur standard, et d'un modem RTC, GSM ou d'un adaptateur RNIS
pour la voie
de retour.
En effet, le MMDS est unidirectionnel et le dialogue de l'internaute vers
le serveur doit
s'effectuer par un chemin différent. Mais nous préparons
un nouveau système
bidirectionnel à 2 Mbits/s. Seul problème dans ce cas : le
coût du terminal pour l'usager
(environ 20 000 francs)".
Pour l'heure, le MMDS demeure à un stade expérimental...
en France. Aux Etats-Unis, le
micro-onde concurrence le câble pour de petites agglomérations.
Au mexique , le seul
réseau de Mexico dessert ainsi 400 000 abonnés. MDS International
a équipé Hong-Kong,
Beyrouth, Andorre pour le projet de la TV numérique, et a un projet
de ... 25 000 antennes
aux Etats-Unis avec un fournisseur d'accès Internet !
Dans l'Hexagone, quelques expérimentations ont lieu à Sisco
( Corse ), Prades ( Pyrénées-
Orientales ). Les petites communes d'Annonay ( Ain ) puis de Felletin (
Creuse ) sont les
premières à envisager le MMDS comme mode d'accès à
l'Internet.
INSTALLATION PHYSIQUE
Au niveau hardware, un modem câble, conçu par Intel, nous
est prêté, ceci pour
l'expérimentation. Après, ce sera un modem Motorola: le"cyberSURFR"
,avec des
capacités théoriques de 10 Mbit/S en voie descendante et
de 768 kbit/s en voie
remontante.
Son seul défaut est son encombrement assez important.
Il se branche sur une carte réseau classique (ethernet), prêtée
elle aussi, avec une
connexion en 10BaseT
Le modem spécial est raccordé alors à une prise murale
du câble, tout
simplement.
L'installateur change aussi le dispatcher TV Cable -cette boite généralement
dans
l'escalier de service- afin de permettre la voie de retour.
Côté software, c'est une configuration standard de Windows
95 en
réseau. Il est possible de connecter plusieurs PC sur un seul modem,
via un hub
ethernet.
Au niveau performances, elles sont
très grandes: très peu limitées en
Download, les téléchargements sur le site FTP du câble
pouvant atteindre 250
kilooctets/seconde! Mais ils sont en général beaucoup plus
lent, de l'ordre de 10
ko/s. Apparemment, d'ailleurs, il y a une limite pour chaque connexion
: on ne peut
télécharger un fichier qu'à 10ko/s maximum, mais on
peut en télécharger
simultanément cinq à cette vitesse.
Pour la majorité des sites, on ne dépend donc que de leur
vitesse propre, ou des
différents "noeuds" francais (GIX, ...), véritables goulots
d'étranglement, mais
absolument pas du câble. En bref, on peut atteindre ces vitesses
avec le site du
câble, avec un site ultra rapide ou en ouvrant plusieurs sessions
Netscape en
même temps.
Un autre avantage du Câble: les Cédéroms en
ligne.
A l'aide d'un programme écrit spécialement pour le Câble
(pour les villes gérées
par la Lyonnaise des Eaux), il est possible de consulter des CD en ligne;
il n'y en a
qu'une dizaine actuellement, dont un atlas autoroutier très bien
fait (ITI) et une
encyclopédie. Mais ces consultations ne sont pas au point, ce qui
est de mauvaise
augure pour le Network Computer! Dans la version commerciale, ce projet
a été
abandonné : il n'y a plus de cédéroms consultables.
